Psychopédagogue – Morpho-graphologue


Comment je suis moi, en tant que parent avec mon enfant ?
Nous avons reçu une éducation qui souvent voulait détruire nos mauvais penchants, comme si, il y avait dans l’enfant quelque chose de pas sain, qui n’était pas bon à l’intérieur de l’enfant.
Les parents cherchaient à détruire les mauvais penchants d’un enfant, le remettre dans le droit chemin.
Aujourd’hui, on va réfléchir différemment… pour éviter tout ce qui peut faire peur et faire honte.
Quand on essaie de détruire les mauvais penchants de l’enfant, cela signifie que l’enfant a des mauvais penchants, et l’enfant se sent mauvais, se sent un méchant enfant, pas bon, il éprouve une émotion qu’on appelle la honte.
Toutes ces peurs et ces hontes à l’intérieur des enfants sont déjà suffisantes pour ne pas en rajouter alors qu’il y a suffisamment de situations dans la vie où l’enfant peut avoir peur ou honte.
Comment je permets à mon enfant de dépasser ses limites ?
Dans l’éducation ancienne, nos parents ont cherché à mettre des limites aux enfants… mettre des limites partout, pour enfin devenir un adulte tout limité…
Nous voulons que nos enfants dépassent une à une, ses limites, le regarder grandir, le soutenir, l’accompagner… et pour cela nous avons besoin d’outils…
1) Comment réagir face aux colères ?
A chaque fois que nous n’écoutons pas la colère de l’enfant, cela détruit la relation.
C’est comme à chaque fois que notre conjoint n’écoute pas notre colère… La colère est une réaction… parce quelque chose s’est mal passé, j’ai trouvé cela injuste… J’ai besoin de dire ma réalité.. Un enfant a besoin de dire sa réalité… il a besoin d’être entendu dans sa colère… Une colère c’est une émotion. Si je lui dis « va dans ta chambre faire ta colère, attention à toi », je le menace , je l’empêche de me dire ce qui fait le problème… ça va ressortir d’un côté ou de l’autre obligatoirement…
Face à une colère d’un enfant, il n’y a pas de réponse universelle…
J’ai besoin de savoir de quoi est construite cette colère. Qu’est-ce qu’il y a en dessous de la partie immergée de l’iceberg.. Qu’est ce qui anime la colère de l’enfant..
Souvent nous croyons que l’enfant est en colère, et il ne l’est pas.
2) Faire face à la colère dans un supermarché
Quand un enfant est dans un centre commercial, il y a beaucoup de stimulations…
Il voit des tas de choses partout, des lumières, des sons.
Le cerveau d’un enfant n’est pas comme celui d’un adulte, nous, nous savons trier les informations. Un enfant est complétement saturé de stimuler. Son cerveau n’est pas équipé pour trier les informations auditives, visuelles et émotives. Les sens de l’enfant sont complétement saturés. Dans le cerveau, lorsque les sens de l’enfant sont saturés, il y a comme une tempête cérébrale.
Avant la tempête, le cerveau scanne, cherche.. est-ce que je vais trouver quelque chose que je connais… oh, un paquet de bonbons.. là, son cerveau a trouvé quelque chose que je sais traité.. une stimulation que je sais identifié…
Le cerveau dirige le geste de l’enfant qui prend l’objet.. et souvent maman arrive et dit : « non, tu ne prends pas cela… » et souvent l’enfant se met à hurler, à se taper la tête.. il est désorganisé..
Et là, les parents croient que l’enfant est en colère parce qu’on lui a enlevé les bonbons. Et là ils commencent à culpabiliser l’enfant… « tu en as déjà plein à la maison… tu manges assez de bonbons… à chaque fois c’est pareil… »
Et ce qui ne fait qu’aggraver le problème… si maman me fait peur en plus , me fait honte, je ne sais plus où donner de la tête…
Nous avons besoin de mesurer ce qu’il se passe dans le cerveau de l’enfant..
Lorsqu’on met l’enfant dans un milieu trop chargé de stimuli, le cerveau disjoncte… et lorsqu’on voit tous ces gestes dans tous les sens, ce sont les neurones moteurs de l’enfant qui sont juste en situation de décharge, c’est la décharge musculaire qui fait cela…
Alors comment faire ?
Regarder bien dans les yeux les gens qui vous regardent comme si vous ne savez pas vous occuper de votre enfant…
Vous le prenez et vous l’entourez de vos bras pour qu’il se décharge… vous pouvez même vous isoler le temps qu’il se décharge…
Mais je peux faire aussi autre chose. Si je n’ai pas d’autres solutions que de l’emmener au supermarché, je vais me débrouiller pour donner à son cerveau des stimuli dont il a besoin de manière à ce qu’il n’est pas besoin de faire une crise.
Vous lui donnez son propre petit caddy ou vous lui donnez des tâches.. vous vous occupez du raisin le temps que lui s’occupe des pommes… et là vous l’encouragez : « oh je vois que tu as choisi des belles pommes, super ! »
Le problème est le regard des autres.. je regarde les autres en affirmant ma manière de voir les choses… tout cela je l’envoie balader.. c’est aider mon enfant à ne pas avoir peur ou honte de son comportement…
Ce dont on vient de parler, c’est de la colère décharge…
3) La colère qui sort de l’intérieur vers l’extérieur
Cette colère-là arrive lorsque mes parents ne respectent pas mes besoins.
Si mes parents m’empêchent de couper mon œuf à la coque à ma place… il n’est pas question que maman fasse mon travail à ma place.. « oh il me met une limite, il ne permet pas de sentir que je suis compétent… »
Ou quand papa me dit avant de partir « Mets ton imperméable », il pleut et je suis bien embêté et il me dit « mets ton imperméable ». Mais s’il me dit de mettre mon imperméable, je ne peux mettre mon imperméable puisqu’il me dit de le faire… »
Dès que mon père me dit ce qu’il faut faire je veux être une personne, je veux être au contrôle de ma vie… et si c’est mon père qui me contrôle, ça ne me va pas…
Et dès que mon père me donne un ordre, je suis obligé de faire le contraire de ce qui me dit…
Et si en plus il me crie dessus, là je vais opposer une colère…
Pour éviter de casser l’élan de l’enfant, on propose un choix… j’ai besoin en tant qu’enfant de dire « je ». Si je suis obligé de dire « OUI papa », ça ne me va pas du tout !
« Est-ce que tu veux mettre ton imperméable ou tes bottes d’abord ? » oui je veux mettre mon imperméable d’abord… »
En tant que parent, on a des impulsions un peu trop rapide…
On pose l’oeuf sur la table, on lui ouvre…. On l’a fait avant même de réaliser que l’enfant voulait le faire tout seul…
Il y a ces colères qui sont liées au fait que nous ne savons pas respecter l’évolution de notre enfant, parce que nos propres parents ne l’ont pas faits avec nous…
Nous pouvons réfléchir à cela lorsqu’il se met en colère entre un et cinq ans…
Quel est son âge ?
Quel est le besoin de cet âge-là ?
Est-ce que je ne viens pas de le priver de la réalisation de ce besoin.
4) Faire face à la colère lorsqu’il n’arrive pas à faire quelque chose
Cette frustration de ne pas réussir ce qu’on aimerait réussir, déclenche de grosses colères… surtout si son frère réussit…
Cette colère sert à digérer la frustration, à nous réparer de l’intérieur…
Cette colère-là a aussi besoin d’être respecté. La colère est l’émotion qui nous aide à nous réparer !
L’enfant a besoin que je l’aide à mettre des mots : « ta tour de cubes est tombée, tu as le droit de pas être content, de taper, de jeter le cube à terre… »
Ce n’est pas facile pour nous parents. Quand on était petit, notre colère n’a pas toujours été entendue… alors presque automatiquement, on va lui faire ravaler sa colère…
Seulement si on se souvient que ce qu’on veut, c’est qu’il devienne un adulte épanoui, alors au contraire, on va l’aider à mettre des mots sur sa colère.
Récapitulatif :

  • Il y a la colère liée à la simple décharge due au trop plein de tensions
  • Il y a aussi la colère due au « pas assez de tensions » : lorsqu’un enfant s’ennuie, son cerveau entre en souffrance. Il y a des hormones spécifiques de la souffrance, de la douleur, son cerveau lui envoie des signaux de douleur et là l’enfant peut éclater de colère parce qu’il était visiblement trop sage… il éclate surtout quand Maman décide de s’en occuper.. enfin je vais pouvoir être entendu !
    Savez-vous pourquoi c’est avec maman que ça se passe le plus mal ? Avec les papas les enfants se tiennent plutôt bien, mais dès que maman arrive, ils font des caprices, ils se mettent à faire des colères ou pleurnicher …
    En fait maman, c’est l’acceptation inconditionnelle, et donc toutes tensions que j’ai accumulé dans la journée, que j’ai géré tout seul en tant qu’ enfant. Alors quand maman est là, j’éclate… Et là maman me prend dans ses bras et là je vais me relaxer…
    Papa il m’aime, mais conditionnellement… ou l’inverse selon qui s’occupe le plus de l’enfant.
    La colère est l’émotion qui va lui permettre de gérer la frustration. « Je ne te donne pas ce gâteau, nous allons manger d’abord, tu auras le gâteau après le déjeuner »… mais je lui dis « tu as le droit d’être en colère » Je lui apprends la frustration…
    Je ne l’entraine pas à la colère en lui interdisant d’être en colère…
    L’enfant a le droit de désirer, en sortant sa colère il a le droit d’exister…
    Si je lui dis que son désir est juste, l’enfant ne se sentira pas mauvais. Mais je ne suis pas obligé d’accepter son désir.
    Éduquer sans autorité
    On entend souvent « les enfants ont changé »
    Oui ils ont changé parce qu’ils n’ont pas les mêmes réactions que nous, nous pouvions avoir dans certaines situations.
    Non, ils n’ont pas changé, ce sont toujours les mêmes humains.
    Ce qui a changé, c’est l’environnement.
    Nous nous rendons pas compte à quel point nous avons plongé nos enfants dans un environnement complétement différent.
    Nous voulons que nos enfants continuent d’être comme étaient nos parents, alors que nous sommes dans un environnement où il y a beaucoup de stress.
    Maman part travailler, papa part travailler, l’enfant est souvent seul ou garder par une autre personne. Il y a du positif et du négatif, ce qu’il y a c’est que ce n’est plus pareil.
    Ca ne donne pas la même sécurité intérieure d’être avec sa maman ou son papa et d’être à la maison.
    Dès le matin, les parents c’est : « il faut se dépêcher parce qu’ils vont au travail » et le soir « il faut se dépêcher parce qu’ils vont travailler »
    Autre chose a changé, c’est l’alimentation…
    Il y a 20 ans, il n’y avait pas autant de sodas, de barres chocolatées, avec tant de sucres, d’additifs chimiques…
    C’est un peu surréaliste de demander à un enfant de ne pas bouger, d’être sage en lui donnant du carburant énergétique, des sucres rapides, ça fait qu’augmenter le rythme cardiaque, ça lui donne envie de bouger…
    Je ne peux pas à la fois donner de la nourriture qui est excitante et demander à l’enfant d’être sage et qu’il ne bouge pas.
    Plusieurs études dans le monde ont montré une corrélation significative entre les additifs chimiques, les engrais, les pesticides et le syndrome d’hyperactivité , d’hypersensibilité…
    Nos enfants sont toujours les mêmes, mais la nourriture que nous donnons à nos enfants, tant la nourriture visuelle ou à manger, les ordinateurs, la nourriture que nous donnons à leurs yeux… leur cerveau peut avoir du mal avec toutes ces images.
    Tous les enfants ne sont pas hyperactifs, mais nombres d’enfants ont des symptômes d’hyperactivité. L’hyperactivité est lorsque les enfants courent partout, bougent, se mobilisent, a des gestes brusques… l’enfant peut avoir du mal à se concentrer…
    On appelle cela le déficit d’attention. Mes parents me donne une consigne, mais on m’en donne une deuxième, j’en oublie une. Pour beaucoup, l’hyperactivité de nos enfants est dû à une suractivité de nos neurones à cause de toute la chimie que nous donnons à nos enfants…
    On entend parfois que les parents ne sont pas assez sévères, que les parents manquent d’autorité… Les comportements des enfants ne sont pas sous leur contrôle conscient…
    Ils agissent comme ils agissent, parce qu’ils ont ce carburant là à l’intérieur…
    Si je modifie la nourriture, je vais permettre à l’enfant d’être plus tranquille à l’intérieur de lui… de se poser, d’être attentif, de maintenir son attention plus longtemps.
    Les intolérances alimentaires augmentent, et l’intolérance alimentaire, on ne sait pas à quel point cela peut agir sur le psychisme, sur le comportement, sur le tempérament, sur les émotions…
    Ce n’est jamais une question d’autorité…
    Le retour n’est pas une bonne idée car cela blesse l’enfant et cela ne fait d’expériences riches avec mon enfant… la vie d’un enfant va très vite…. Même pas 20 ans ensemble..
    5) Les punitions
    Dans l’éducation d’avant, il y avait les punitions. Lorsque l’enfant est puni, c’est qu’il a fait quelque chose de mal. En fait, il n’a pas fait quelques choses de mal or finalement l’enfant a fait quelque chose, c’est la partie émergée de l’iceberg…
    Ca n’est pas une punition qui va faire que l’enfant va travailler à l’école… il y a une cause à son comportement, si je m’adresse au symptôme mais pas à la cause, la punition sera inefficace. Pour quelles raisons le parent croit à une efficacité de la punition ?
    Quand je punis, en tant que parent, j’ai le sentiment de reprendre le contrôle, je me sens fort, je ne peux pas laisser mon enfant faire ça…
    Alors souvent, on entend, on doit laisser son enfant tout faire ?
    Non, il y a une troisième solution … c’est comprendre ce qui se passe, identifier la source du problème… Pour quelles raisons ne travaille-t-il pas à l’école ? Pour quelles raisons il saute partout ? Pour quelles raisons il colorie le mur ?
    Si je sais répondre au besoin de mon enfant, alors j’ai plus de chance que mon éducation tienne. Étant donné que je ne réponds pas au besoin de mon enfant, son besoin va ressortir ailleurs. Et en plus je n’aurais pas entendu mon enfant…
    Même si je crois que la punition est juste, on vit cela comme une injustice… et quelque part, le parent , l’enfant n’est pas bien, et cela engrange de la honte pour l’enfant… et la honte n’a jamais aidé qui que ce soit à s’épanouir, à grandir, à apprendre à être responsable dans la vie.
    6) Finis les cris
    Il nous arrive de crier sur nos enfants, on le sait ce n’est pas éducatif… mais quelquefois , on oublie…
    En réalité, plus vous criez, plus l’enfant ne comprend pas… il est important de se souvenir que si j’éclate, ce n’est parce que l’enfant a fait une bêtise, c’est parce j’en peux plus…
    Si je me mets à crier, c’est parce que quand j’étais gamine, on m’a crié dessus quand j’étais enfant au moment où mon enfant faisait la même chose que lorsque j’étais gamine…
    Dans notre cerveau, nous avons des neurones miroir, lorsque nous voyons quelqu’un faire quelque chose, en miroir, nous avons à l’intérieur de nous, les mêmes zones du cerveau qui sont activées.
    Concrètement, mon parent me crie dessus, mes neurones miroirs voient comment mon parent est.
    20 ou 30 ans plus tard, mon enfant fait quelque chose qui me ramène comme par un élastique à ce que j’ai vécu… ça ressemble … mon cerveau scanne dans mes souvenirs quelle réponse, et là il trouve l’image, A ce moment-là, inconsciemment, je suis ramené à mon histoire, et mes neurones miroir ont vu mon parent, et alors je vais me surprendre à dire la même chose que ce qu’on m’a dit, à hurler de la même manière, eh bien tout simplement nos neurones miroir nous ont joué un petit tour…
    A chaque fois que nous n’avons pas guéri un moment de notre histoire, nos neurones miroir vont nous placer dans la situation de notre parent, il s’agit du mimétisme…
    L’option, est de prendre conscience que la manière s’est comportée notre parent, c’est parce que lui aussi avait été abimé lorsqu’il était enfant.
    Et ça n’avait rien à voir avec nous…
    On peut mentalement se souvenir de combien ça nous a fait mal… nous rentrons en contact avec nos émotions…. Nous pouvons les soigner, les guérir, être le bon parent que nous aurions eu besoin à ce moment-là.
    7) Apprendre à désapprendre
    Le fait que nous voulons le meilleur pour notre enfant nous oblige à désapprendre tous ces automatismes qui nous viennent comme cela si brutalement.
    Dans toutes les études, on s’aperçoit à quel point, les punitions étaient inutiles et toxiques, que les coups n’étaient pas une bonne idée, les cris non plus, et pourtant nous continuons.
    Quand notre enfant est en train de faire quelque chose, il renverse son verre, oh je vais le faire à ta place, on le protège… c’est pas grave…
    A chaque fois que je sens en tant que parent monter cette exaspération, je respire et je me rappelle de mon histoire…
    Une fois que j’ai guéri, je n’ai plus les cris qui montent…
    8) Quand on crie, l’enfant a peur.
    Le cerveau envoie des hormones de stress dans tout l’organisme. Plus tard, il suffira que quelqu’un crie dans l’entreprise, et tout de suite les hormones de stress se déclencheront.
    Lorsqu’on crie trop sur un enfant, plus tard, au moindre bruit, il aura peur tout le temps…
    L’idée est de se dire, lorsque l’enfant a fait quelque chose, c’est qu’est-ce qu’il ressent ?
    Il a fait tomber quelque chose, il se sent coupable, gêné, démuni… et mon métier de parent, c’est de lui donner ce dont il a besoin pour cesser de se sentir coupable, et pour pouvoir réparer.
    Quand un enfant fait une bêtise, l’enfant doit réparer sa bêtise… je lui donne des informations pour qu’il puisse réparer… les enfants adorent réparer, mais lorsqu’ils sont pétrifiés par la peur, ils ne peuvent plus faire correctement les choses.
    9) Les outils au quotidien
    Lorsqu’un enfant fait quelque chose, je dis NON , il y a une tension dans mon visage.
    Très souvent les parents se plaignent que leur enfant fait la période du non, que l’enfant dit non tout le temps… mais finalement, qui a dit non le premier… ?
    Quand j’étais tout petit, tranquille dans mon relax, maman ou papa donnaient des choses et je pouvais m’occuper. Maintenant que je sais marcher, je prends mes objets moi-même, et on me dit non, tu prends pas ça…..
    Au lieu de dire non, dites STOP ! votre visage s’éclaire !
    Quand vous dites STOP, vous interrompez le mouvement de l’enfant, et l’enfant s’arrête sans le culpabiliser, il n’y a pas de honte.
    10) Les formulations positives
    Nous avons tendance à expliquer tout ce que nous voulons pas qu’ils fassent.
    Lorsque vous dites à un enfant, « ne touche pas à ce placard » l’enfant ne peut pas mettre deux images en même… le ne pas n’est pas entendu par le cerveau…
    Ne traverse pas la rue, c’est comme si vous lui disiez « traverse la rue ! »
    Je donne à mon enfant des consignes qu’il va pouvoir respecter…
    Au lieu de dire « tu ne marches pas là » je vais lui dire, tu marches de ce côté !
    Au lieu de lui dire « tu ne traverses pas » je vais lui dire, tu restes sur ce trottoir !
    Au lieu de lui dire, « avec la règle, tu n’as pas le droit d’utiliser les feutres », je vais lui dire, avec la règle tu prends le crayon ordinaire, si tu veux les feutres, c’est sans la règle. »
    Il faut leur donner des indications claires à nos enfants.
    11) Les enfants adorent les routines
    Les enfants adorent l’ordre.
    Le rituel du coucher : « les dents, le pyjama, l’histoire et dodo » une petite séquence
    Les enfants adorent les séquences.
    Les routines permettent à l’enfant de se sécuriser, de savoir où il va… jusque l’âge de deux ans…
    12) Le carburant Amour
    « Quand tu te comporteras bien, je te ferais un câlin »
    L’amour n’est pas une récompense. L’amour c’est un carburant, c’est ce dont l’enfant a besoin être rempli pour pouvoir avoir des comportements. Lorsqu’il est en manque d’amour, il a des comportements qui nous dérangent, ce sont souvent des comportements désespérés pour obtenir de l’attention.
    Quand il y a un problème avec mon enfant, mon orientation est de construire du positif à l’intérieur de lui et je le nourris d’amour.
    Même s’il fait une bêtise, on peut lui dire je t’aime, ce n’est pas une récompense, juste un besoin… « j’aime vivre avec toi, je t’aime, je suis là pour toi… »
    Si votre enfant est devant son ordinateur en train de jouer toute l’après-midi, je peux me mettre à côté, : l’enfant va dire, « mais qu’est-ce que tu fais là, je joue, ça t’intéresse pas mon jeu ! »
    « oui mais je suis là , je te regarde, je suis présente, je t’aime.. »
    Chaque enfant a besoin d’un temps pour lui avec chaque parent.
    Et puis il y a le contact physique : lorsque vous touchez votre enfant, il y a une hormone qui s’appelle l’ocytocine qui nourrit l’enfant de l’hormone de l’amour…
    Lorsque je touche mon enfant, je lui donne un sentiment qu’il a le droit d’être là et qu’il est le bienvenue.
    13) Comprendre les réactions de mon enfant
    « Tu ne touches pas à ce placard ! » il le fait en vous regardant dans les yeux…
    On pense que c’est de l’insolence… en fait l’enfant réagit de manière sensorimotrice…
    Un enfant lorsqu’il vous regarde en train de faire ce que vous venez de lui interdire, c’est qu’il ne comprend pas, alors il faut le féliciter !
    Nous avons tendance à interpréter les faits et gestes de nos enfants tout le temps dans ce jeu de pouvoir… A quoi ça sert d’avoir besoin d’être le chef des uns des autres ? Nous sommes un chef naturel pour nos enfants… ils nous imitent !
    Nous oublions souvent que nous sommes des exemples !
    Les caprices ? un caprice est juste un comportement de mon enfant que je ne comprends pas… ne pas dire : arrête de faire un caprice ! Laissez couler, je ne comprends pas…
    Il vaut mieux déceler les causes du comportement de mon enfant
  • Peut-être que c’est une décharge
  • Peut-être qu’il n’a pas assez de stimulation
  • Peut-être que c’est un comportement d’appel ( besoin d’amour, besoin de bouger…)
  • Peut-être qu’il reflète mes émotions.
  • Peut-être que c’est quelque chose de son âge.
    Conclusion, ça passe si vite la vie avec un enfant…
    Vivement qu’il marche, vivement qu’il aille à l’école, vivement qu’il est son diplôme, vivement qu’il prenne son autonomie… et un jour, il prend son autonomie, et les parents devant la chambre vide, se disent : qu’est-ce que ça a passé vite !
    Pascal WALLE
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